Le Saint-Jacques sans les déchets

L’an dernier, près de 280 000 pèlerins ont emprunté le sentier du Saint-Jacques. Et derrière eux se sont parfois amassés les déchets en pagaille… Pourtant, les randonneurs sont connus pour être des amoureux de la nature. La respecter est indispensable pour éviter que le sentier de pèlerinage et de randonnée le plus célèbre de France ne se transforme en dépotoir à ciel ouvert. Voici un petit précis plein de bonnes idées pour voyager le déchet léger et randonner responsable ! 

 

Bien préparer son voyage

La phase de préparation du voyage est essentielle. Avant de partir, on veille à bien choisir ce que l’on va glisser dans son sac. Astuce n°1 : bannir tout ce qui est jetable. Haro sur les bouteilles d’eau en plastique, on opte pour une gourde que l’on remplit au fil de la marche et qui a le mérite d’être durable, de ne pas générer de déchets et en plus, vous pouvez choisir son design à votre goût. De la même manière, on emmène son contenant et ses couverts pour le pique-nique : il existe aujourd’hui des modèles légers et très pratiques en randonnée.  

Randonneur laissant ses déchets sur le chemin - AdobeStock

 

Acheter en vrac et refuser les emballages inutiles

Astuce n° 2 : dans le même esprit que la gourde, on opte pour des petits sachets de tissu pour y ranger ses en-cas, qu’il s’agisse de fruits sec ou de petits gâteaux pour l’énergie. On évite en amont de les acheter en paquet cartonné et on préfère plutôt le vrac. En chemin, on réapprovisionne nos petits sacs en tissus de fruits frais ou secs et on laisse aux boutiques tout ce qui pourrait s’avérer superflu (papier d’emballage pour les sandwichs, sacs en plastique, canette…). Rien ne sert de s’encombrer et il suffit juste de quelques réflexes tout simples à adopter pour ne pas polluer.  

 

Ne laisser que l'empreinte de ses pas

Enfin, quelques chiffres : une bouteille en plastique met plus de 1000 ans à se décomposer, une bouteille en verre, 4000… La moindre pelure de fruits mettra 6 mois à se volatiliser, un chewing-gum 5 ans à se désintégrer, un mégot de cigarette, pas moins de 15 années. Des chiffres qu’il faut avoir en tête quand on s’apprête à jeter un détritus en pleine nature… Compliqué bien évidemment d’être un randonneur zéro déchet, mais dans ce cas, on conserve toutes ses ordures dans son sac et on les trie en arrivant. Elles pourront ainsi être traitées et peut-être même jouir d’une seconde vie.