Les hospices de Beaune

Sur le chemin de Compostelle

Les hospices de Beaune et leurs toits caractéristiques

Sur la route des Allemands que l’on appelle aussi route des Hongrois, le chemin de Cluny passe par un monument immanquable : les Hospices de Beaune. À vocation hospitalière, elles sont aujourd’hui synonymes de grands crus et de vins rares. L’étape permet aussi de découvrir la collégiale Notre-Dame de Beaune du XIIe siècle qui est l’une des dernières églises romanes de la région Bourgogne.

 

L'histoire des lieux

Aujourd’hui musée d’histoire de la médecine, le somptueux bâtiment des Hospices de Beaune de style gothique, classé monument historique, a été fondé au XVe siècle pour être un Hôtel-Dieu. L’ordre des Sœurs hospitalières de Beaune naît en 1459. Elles associent vie monastique et soin aux pauvres et aux malades. Outre son architecture unique qui reflète des influences d’Europe centrale indéniable, sa petite chapelle qui s’ouvre dans « la salle des pôvres » vaut aussi le détour. Avec son œuvre d’art qui est désormais exposée dans une autre salle : l’incroyable polyptique du Jugement dernier du peintre Rogier Van der Weyden.

 

Entre grands crus et vins de messe

Au cœur de la ville subsistent encore quelques vignes que cultivaient les Franciscains pour en faire du vin de messe. Elles se situent juste en face des Hospices. Le domaine viticole des Hospices de Beaune se compose de premiers crus et de grands crus et propose des noms prestigieux comme Meursault, Pommard, Puligny-Montrachet, Savigny-les-Beaune ou Volnay.

Le Château Rully, près du chemin de Cluny et des hospices de Beaune

En chemin jusqu'à Cluny

Cette voie est moins fréquentée que les chemins traditionnels, mais ce qu’elle propose est unique. Des chemins à flanc de coteaux qui traversent des crus célèbres, des vestiges jacquaires comme des éperons barrés, des dolmens ou des églises romanes…  Des clos prestigieux, les pèlerins retrouvent le cœur des petites villes au charme bourguignon. Comme Meursault et son église Saint-Nicolas. Avant d’arriver au siège du plus grand ordre monastique médiéval, Cluny, le voyageur traverse la côte chalonnaise, autre terre de vins.