3 raisons de randonner sur le chemin de Genève

On connaît bien les chemins incontournables comme la Voie du Puy-en-Velay, le Chemin d’Arles ou de Cluny… Mais pourquoi ne pas lancer son aventure à la frontière de la Suisse, sur les berges du lac Léman, à Genève ? Au programme pour les voyageurs : de splendides panoramas sur les Alpes et le Jura et de belles découvertes montagnardes, aussi bien gourmandes que spirituelles. Découvrez 3 bonnes raisons de marcher sur le chemin de Genève. 

 

Une randonnée au départ du lac Léman

Commencer son voyage vers Compostelle par le Chemin de Genève - également appelé Via Gebennesis ou Jacobsweg - c’est démarrer la marche dans un cadre idyllique sur les berges du Lac Léman, pour un premier tronçon de Genève à Saint-Genix-sur-GuiersC'est le plus grand des lacs alpins, courant sur plus de 70 km. L’immensité de ce monstre d’eau douce donne le ton à ce chemin qui offrira au marcheur de nombreux temps forts. À commencer par ses fabuleux paysages de montagnes et l’ascension du Mont-Sion, qui continue, ensuite, sur les sentiers en balcon du Léman.

Le lac Léman, point de départ du chemin de Genève - AdobeStock - Swisshipo

 

Une aventure au cœur des Alpes

Dès le troisième jour, les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle peuvent admirer le massif du Mont-Blanc depuis le petit village de Chaumont, où ils pourront aussi observer les ruines de l’ancien château fort. Avant de quitter la Haute-Savoie, les voyageurs auront le loisir de découvrir une des églises les plus anciennes du département à Desingy, datée du XIIe siècle. Arrivés en Savoie, les marcheurs passeront par la petite Venise savoyarde à Chanaz, avant de franchir le canal de Savières qui relie le lac du Bourget au Rhône.  Plusieurs journées inoubliables, donc, passées dans l'incroyable décor des Alpes. 

Chanaz, sur le chemin de Genève vers Compostelle

Marcher et découvrir le patrimoine

Des pépites de patrimoine se révèlent au fil du chemin de Genève. Comme ces anciennes halles datées du XIe siècle et situées sur la Côte Saint-André, capitale de la Bièvre dans l’Isère, qui accueillent toujours le marché hebdomadaire. Ou l’élégant château de Barbarin du XIVe siècle. La randonnée se poursuit aux portes du massif du Pilat, à Saint-Clair-du-Rhône, au pied du célèbre vignoble de Côte-Rôtie. Ne manquez pas le centre médiéval de Bourg-Argental, avant de rejoindre les paysages volcaniques du Velay, et la majestueuse église de Saint-Julien-Chapteuil du XIIe siècle. Une entrée remarquée dans le Massif central, avant de vous projeter sur le Puy-en-Velay et sa célèbre voie.